Actuellement, l’arrivée massive du numérique métamorphose le monde de l’art. L’art est soumis à une transition vers ce nouvel univers. Pour certains arts, la transition est naturelle, mais elle est compliquée pour d’autres. L’art dépend de la diffusion, de la communication et des activités de production impliquant une diversité d’actions, d’acteurs et d’interactions.
Les particularités de l’art numérique
Les arts numériques sont en contraste avec la création formelle, classique. Ils sont aussi en contraste avec les Beauts-Arts : la sculpture, le portrait et la peinture. L’art obéit à la révolution numérique comme chaque activité humaine. De ce fait, des changements sont induits par le numérique : dématérialisation des supports, démultiplication des sources et fonctionnement en réseau. Le numérique est utilisé comme médium artistique. L’œuvre explore les potentialités inhérentes et utilise la plateforme numérique. Le numérique est dynamique, participatif, interactif et personnalisable engendrant une esthétique particulière. Après l’arrivée de la numérique le monde de l’art entame une transition de leurs activités.
La danse fait partie des arts numériques notamment les arts de la scène. Les arts de la scène constituent un champ très dynamique des arts numériques et distinct. La transgression est la règle dans l’art robotique. Les arts numériques tirent leurs origines par détournement et recyclage en reprogrammant des robots industriels et des machines à des fins esthétiques. Quant aux jeux vidéo, les artistes y investissent aussi. Le jeu vidéo est advenu une culture à part entière. La « gamification » devient un outil de management et un moyen de communication. La diffusion des arts numériques se fait principalement par Internet et est en rapport avec la science. L’esprit d’une culture libre forge de nouveaux rapports à l’art. La conservation des œuvres créées est une des problèmes centraux des arts numériques.
Les valeurs et principes de l’art classique
L’art classique s’est développé en Europe et en France au XVII ème siècle. Le monde de l’art est dédié aux Beaux-Arts. C’est une forme artistique concernant la musique, l’architecture, la peinture et la littérature. L’art baroque s’oppose à l’art classique. Il recherche l’expression de l’ordre, du vrai et de la puissance. La recherche de la perfection, de la symétrie, de l’idéal le caractérise. C’est dans l’art gréco-romain que ses principes ont pris l’origine. De ce fait, les architectes classiques admirent l’Antiquité gréco-romaine. Les Bâtiments forment des lignes droites horizontales et les colonnes apportent l’élément vertical leur conférant une stabilité.
La puissance du commanditaire et la grandeur inspirent le respect de l’architecture. Quant au classicisme en musique, la trompette, le cor, le piano les violons et violoncelles sont ajoutés par les compositeurs en musique. Les morceaux sont composés en mouvements : vif, lent, menuet et vif. Les principes majeurs du classicisme sont : l’idéal de l’honnête homme, plaire et instruire, le respect de l’ordre et des règles et le phénomène de cour et phénomène littéraire. En peinture, l’art classique suscite l’émotion ainsi que la recherche du vrai. La composition est simple et symétrique visant à l’harmonie.
La digitalisation de l’art
Grace aux nouvelles technologies, des transformations incessantes sont connues par les mondes de l’art. L’art est obligé de suivre l’évolution de la société. Il entame une transition de leurs activités vers le monde numérique. Cette transition peut être naturelle ou compliquée. Le non-reproduction des œuvres est le principe de l’art pictural à l’opposition de la photographie et du cinéma. L’œuvre n’est donc pas unique.
L’idée de sensation au toucher et de cadre n’est pas reproductible numériquement. L’évolution de la photographie, la musique et le cinéma dépendent de la technologie. Le médium cinématographique a bien évolué technologiquement seulement en l’espace d’un siècle. L’apparition de la sonorité électronique ou synthétique a aussi connu cette grande évolution. De nos jours, un compositeur est capable de composer entièrement une musique. Seulement 5 à 10 % des musées français utilisent un média numérique et 75 % de ces musées sont présentes sur les réseaux sociaux et sur le site internet.
Libéralisation des mondes de l’art
Présentement, des sites sont dédiés à la vente d’œuvre pictural foisonnant sur internet. Le marché dépendant des nouvelles technologies ne varie pas avec la bourse. La valeur des représentations, des œuvres et la circulation des connaissances sont transformées et influencées par le numérique. Le numérique est devenu une origine de négation de la valeur en rendant les œuvres moins chères. Les coûts de déplacement sont réduits et l’accès est facile.
Cependant, le numérique remet en surface une œuvre oubliée. Les arts numériques sont caractérisés par les institutions artistiques, le marché, la reconnaissance limitée, le grand public et les galeries. Le support numérique doit être mis à jour régulièrement. La présence des arts numériques dans l’espace public, la multiplication des événements et des festivals figurent dans le mode de développement des arts digitaux. L’art numérique est en parallèle avec la science nécessitant une découverte de réflexion. Aucun réel marché des arts digitaux en dehors de l’internet le pouvoir public.